Adopter un chien

Une décision familiale

Au-délà de l’envie de l’enfant de 13 ans, c’est une discussion que nous avons mûrement réfléchie. L’enfant a préparé un tableau de données pour le budget annuel à prévoir, en se documentant sur le Net. Il a aussi cherché quelles races pourraient supporter la vie en appartement.

Nous nous sommes intéressés aux races de taille moyenne, à poil court. Le basenji nous a beaucoup plu. Nous avons trouvé un éleveur en région parisienne. Nous avons compris que cette race n’allait pas convenir à notre mode de vie, en particulier pour un chiot.

Une adoption plutôt qu’un chien d’élevage

Nous avons donc cherché un refuge en région parisienne. Nous en avons trouvé deux à quelques minutes l’un de l’autre.

Dans le premier, nous avons trouvé des animaux bien traités, dans des enclos avec deux chiens de taille moyenne sur 20m² environ. Les chiens sont qualifiés selon leur capacité à cohabiter avec leurs congénères, les chats et bien-sûr les enfants. L’équipe nous a fait une excellente impression, même si nous n’avions aucune expérience.

A l’issue des premiers échanges avec l’une des soigneuses, un chien nous a été présenté. C’est lui qui nous a adopté immédiatement. Un toutou qui correspondait exactement à l’inverse des critères initiaux : un grand chien, à poils longs et âgé de plus de cinq ans. Mais un chien éduqué et calme, à même de supporter la vie en appartement. Un animal à la recherche de l’attention et de la tendresse que nous pouvons lui apporter. Nous avons donc déclaré notre préférence pour ce chien à l’équipe du refuge.

Comme il se doit désormais, nous avons prévu de passer à nouveau dans le refuge la semaine suivante pour réaliser le premier entretien officiel, sur les trois requis pour adopter un animal.

Nous sommes ensuite allés au second refuge, de l’association la plus connue en France. Même si l’équipe nous a fait une bonne impression, les conditions de vie des animaux et leur comportement dans leurs cages étroites nous ont fait beaucoup de peine. Aucun animal ne nous a été présenté et l’équipe s’est contentée de prendre nos coordonnées pour nous rappeler si animal pouvait nous convenir.

Le parcours d’adoption

La semaine suivante, avec l’enfant, nous sommes retournés dans le refuge où le chien nous avait plu – et réciproquement. L’enfant a découvert le chien et la différence entre son idéal et le toutou que nous avions rencontré la semaine précédente. Mais comme pour les adultes, le chien a fait fondre l’enfant par sa douceur et son calme, tout en l’impressionnant par sa taille.

En revanche, quelle mauvaise surprise de comprendre qu’une famille venait de commencer le parcours d’adoption le jour-même pour ce chien. Quelques minutes passées par notre famille dans l’enclos, devant notre attention pour ce chien et en comparant leurs conditions d’accueil avec celle de notre famille, l’autre famille s’est désistée et nous avons commencé notre premier entretien d’adoption.

En sortant de ce premier entretien en famille nous avons décidé de l’adopter. Nous sommes allés dans une animalerie alentour pour y valider notre budget et les produits que nous pourrions acheter. Nous en sommes ressortis avec les premiers équipements.

Le second entretien s’est déroulé la semaine suivante, en prenant soin de le programmer par téléphone en appelant le refuge deux jours après le premier entretien. Nous avons dû réussir notre entretien puisque nous avons pu programmer le rendez-vous d’adoption, le dernier dans le parcours quelques deux semaines plus tard, au retour des vacances à l’étranger prévues depuis longtemps.

Les dernières consignes et le carnet de santé nous été fournis lors de ce troisième rendez-vous.

La vie de chien à la maison a alors commencé pour le toutou et sa nouvelle famille d’adoption.